Née à Bruxelles en 1962, Cynthia Evers vit et travaille en région hutoise.
Formée en peinture (cours du jour) et en sculpture (cours du soir) à l’Académie des Beaux-Arts de Liège, elle reprenait les pinceaux en 2011 pour donner à son travail un tour à la fois intimiste et profondément engagé dans des thématiques féministes (ou à tout le moins féminines) ; celles-ci n’ont fait que s’affirmer depuis lors, sans donner pour autant à son travail un aspect rhétorique.
Distinctions
• Prix ARALYA lors de Artcité 2020, Fontenay-sous-bois, Paris, France
• Prix du jury à Art’pu:l 2019
• Lauréate de la 33rd Chelsea International Fine Art Competition 2018
• Les Papillons de Carpentras 2017, 1er prix du jury
• Lauréate aux Salons des Compagnons Mérite Artistique Européen 2015, 2016 et 2017
• Lauréate, désignée artiste remarquable, Biennale d’Art Contemporain en Beauce 2016
• 1er prix de la Biennale 2015 de l’Art Baron Pierre Paulus, Châtelet
• Médaillée Grand Prix René Théwissen 2014 et 2015
• Prix du jury salon Envoz’Art 2013
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Formée aux Beaux-Arts de Liège, en peinture et en sculpture, Cynthia EVERS a tissé au gré de ses découvertes et de ses voyages, un univers poétique très personnel qui fait écho aux transformations de l'être.
Ses images sont toujours des fragments du réel, aucune ne semble pourtant raconter une histoire. Cependant, un art de la relation s'instaure rapidement entre soi et soi-même face à cette œuvre remarquable.
Son regard de peintre se porte sur l’intime, sur des agencements d’attitudes, qui recèlent les codes d’une certaine idée de la féminité.
A travers la peinture, elle saisit le murmure du temps et le flux de la vie qui passe à travers le prisme de son corps.
C'est de cette tension entre ces pôles contraires que semble s'exprimer l’originalité de son œuvre aujourd’hui reconnue sur le plan international.
La représentation y est souvent parcellaire car la peintre sait sublimer comme personne les plis d’un visage, d’une étoffe, d’un chandail.
En résultent des œuvres expressives, très poétiques, traversées par l'émotion, qui se donnent à voir comme un journal intime.
Il y a une grande beauté dans la manifestation visuelle de cette métamorphose, une fulgurance qui se déploie car le corps humain, c’est ce qui parle le plus aux humains.
Il cache souvent la psychologie des êtres, mais surtout, sous la barrière extérieure de la peau, l’esquisse d’une histoire personnelle qui fait aussi écho à la cicatrice, à l'individualité, à la trace.
Qu'elle réalise des mains, qu'elle rende compte du ressac des rides, qu'elle produise directement des images parcellaires... Cynthia Evers entend, par tous les chemins, rendre compte des forces et des fragilités de l’environnement et du vivant.
Lucien Rama
Critique d’art Aiap Unesco
Septembre 2023