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Née à Bruxelles en 76, Magali Van de Wiele est une artiste peintre travaillant principalement à l’acrylique sur toile ou techniques mixtes (feuilles d’or, paillettes).
Elle produit aussi un travail de peinture sur porcelaine, d’aquarelle, de dessin, de photographie, d’illustration et même de perles à repasser.
Formée dans les années 90 aux Arts plastiques à la haute école de Saint Thomas d’Aquin à Bruxelles et à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles,
elle part s’installer au Portugal en 2006 où elle devient membre permanente de l’atelier d’Art F. Duhamel à Braga (Portugal)
avant de créer un centre collectif et ouvert sur l’extérieur : Cores Vivas (expositions, commandes privées et institutionnelles, formations et animations en arts plastiques).
Elle revient ensuite à Bruxelles où elle gère un temps la galerie EXPArT dans le quartier Saint-Jacques non loin du Sablon.
Puis se consacre exclusivement à son travail et réalise diverses expositions, sur différents médias : photographie, dessin, peinture. Citons « Autophagies » en 2019, un travail de dessin à main levée d’une simple ligne noire sur fond blanc,
et « Comme deux poissons qui chantent sur une branche » en 2023, des toiles sur un thème disco aux tonalités chatoyantes, comme deux extrêmes qui révèlent ses moyens d’expression favoris : le trait et la couleur.
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Le travail de Magali Van de Wiele est généralement coloré malgré un grand amour de l’expression graphique à la ligne noire sur fond blanc.
Il rejoint d’une certaine manière l’univers entier dans la recherche d’une expression simple et directe. Partager un instant, un sentiment à travers une composition et un vocabulaire universel.
Dans l’explosion de couleur, l’artiste partage un sentiment d’espoir avec le spectateur. Même dans l’adversité, elle cherche une lumière et l’exprime à travers ses créations.
La série « 1982 » est un ensemble de 12 peintures dont 8 sont présentées ici.
A la façon des icônes byzantines, l’usage du fond doré et le travail des pigments brillants leur confère une lumière intérieure projetée.
C’est l’histoire d’une rencontre qui articule les différents épisodes représentés dans chaque toile, rejouée par l’artiste sous la forme de saynètes où les temps se rejoignent pour se suspendre à la frontière d’un rêve.
Fausse coïncidence aussi, 1982 évoque une esthétique particulière, celle des années 80, jaillissante, instantanée au moment où elle avait lieu,
une culture qui se pensait parfois éphémère mais qui a fortement marqué nos inconscients collectifs visuels, force est de le constater avec l’épreuve du temps.