Artiste Archive - Page 3 sur 4 - Catch-Art

Pierre Debatty

PIERRE DEBATTY

Né à Uccle le 2 avril 1966

Grandit à Charleroi où il suit les cours à l’Académie des Beaux-arts (1981-1985).
Il y enseignera la peinture entre 2000 et 2019.

Suit sa formation à l’Ecole Supérieure des arts visuels de la CAMBRE (1985-1990) dans l’atelier de peinture. Il y est assistant jusque 1994.

Professeur de peinture à l’Académie Royale des Beaux-arts de Namur depuis lors.

Vit et peint à Corbais (BW).

Emporte les prix Talens et Unisys en 1988.
Distingué au Prix du Hainaut en 1988 et 1990
Distingué au Prix de la Ville d’Ostende en 1990.
Lauréat du prix 45 en 1990 et celui de la Ville de Tournai en 1991.
Prix des Arts du trait à l’Académie Royale de Belgique en 1994.
Prix de la Province de Liège en 1997.
Citoyen d’honneur du Brabant wallon en 2007.

Expose depuis 1988 en Belgique et à l’étranger:

2023 Charleroi Palais des Beaux-arts
2021 Bruxelles galerie Marie-Ange Boucher
2018 Charleroi, charbonnage du Martinet
2015/16/17/18/19 Cathédrales de Bruxelles, Liège, Lille, Norwich, Rouen
2010 Domaine de Hélécine
2009 Parc et château de la Hulpe
2006 Abbaye de Villers-la-ville
2004 Expositions in situ à Charleroi,le Bois du Cazier

Jean Janssis

Jean JANSSIS est né à Ans (Liège), le 8 janvier 1953.
Il est licencié en philologie romane (1975) et agrégé de l’Enseignement supérieur (1976).

Photographe autodidacte, il est reçu au Jury d’Etat en 1986.
Il est professeur de sémiologie et de photographie, à l’Ecole supérieure des Arts Saint-Luc à Liège jusqu’en 2017.
Il compte à son actif des très nombreuses expositions personnelles ou collectives: Liège, Hasselt, Namur, Stavelot, Arlon, Genval, Charleroi, Bruxelles, Ostende, Anvers, Arles, Paris, Toulouse, Eindhoven, Rotterdam, Brescia, Venise, Rome, Milan, Londres, Lausanne, New-York, Santiago du Chili…

Ses oeuvres ont été acquises, notamment, par la Communauté française, la FNAC, le Musée de la photographie de Charleroi, La Bibliothèque Nationale de France, le Museo Ken Damy (Brescia), le Musée de l’Elysée (Lausanne)… et font
partie de collections publiques et privées.

Parmi les publications, notons :
Jean Janssis. Etreintes de terre, Edizioni del Museo Ken Damy, Brescia, 1996,
Passeggiata Silenziosa, Edizioni della Meridiana, Milano, 2006
et Exudat, Editions du Caïd, Liège, 2016.

Romain Van wissen

Né à Eupen en 1965, Romain Van Wissen vit et travaille à Membach, un petit village au pied du Hertogenwald.

« Au si loin que je m’en souvienne, j’ai toujours dessiné. Mon entourage n’était pourtant pas vraiment focalisé sur l’art. Ma grand mère, par contre,  était attentive et soutenante, elle m’encourageait à poursuivre le dessin.

Je me rappelle d’ailleurs d’un tableau dans son salon, un paysage, que j’admirais beaucoup, une maison au bord d’un lac. Je m’en souviens très précisément, il m’évoquait des contrées lointaines. Elle m’a révélé par la suite, qu’elle l’avais acquis au marché hebdomadaire et qu’ils en vendaient, dans le même genre, à tour de bras. Produit à la chaine, sans doute,… première désillusion.

Quand j’avais 12 ou 13 ans j’ai participé à un atelier de peinture à l’huile lors d’une après midi chez les scouts. Cette initiation était comme une révélation, un élément déclencheur, qui a éveillé ma curiosité et qui m’a donné envie de peindre.

Cette envie est pourtant restée très longtemps en veilleuse,…très lentement elle est devenue une intention, mais toujours pas d’action,… seconde désillusion.

J’avais 21 ans quand je me suis enfin décidé à m’inscrire en peinture, à l’Académie des Beaux Arts  de Verviers en cours du soir. C’était après mes études d’ergothérapeute et pendant mon service civil.

Cinq années en peinture, plus une pour le prix de Verviers, suivies de cinq années en gravure.

Créer une image est une aventure!
Reproduire, inventer, imaginer, expérimenter etc…Maitriser ou pas, se laisser guider ou pas, les couleurs vives ou pas… beaucoup de questions sont  dans la balance et restent sans réponses précise. Troisième désillusion?

Pas du tout, au contraire, c’est très bien ainsi!

Les certitudes ne font pas bon ménage avec la créativité. Je préfère le doute, il m’est nécessaire pour progresser, mais il m’a fallu l’apprivoiser. Il arrive généralement par surprise et me conseille sournoisement de tout effacer. C’est le moment de tout lâcher, d’observer et réfléchir. Est ce vraiment mauvais ou juste insolite?

Progressivement, au fil des années de travail pictural, le désir de fusionner différents univers, opposés par définition, a émergé comme démarche. Provoquer la rencontre entre figuration et abstraction ou plus précisément, entre identifiable et non identifiable est devenu mon challenge.

L’espace pictural est pour moi, un terrain de jeu. Il obéit à ma propre logique, qui n’est pas toujours en accord avec la réalité. Tout devient possible si on le rend plausible, même si cette petite incertitude, qui titille l’esprit, persiste.

Les combinaisons d’images importées de tous azimuts, produisent une sorte de magie en interagissant entre elles. Leurs apparentes oppositions boostent les sens et suscitent de multiples interprétations.

Petit à petit, on s’enfonce dans l’univers de la toile en empruntant sans cesse d’autres portes.

Les perplexités s’estompent peu à peu au bénéfice des illusions. »

Jean-Christophe Przybylski

Né en 1960 à Belfort, diplômé de l’École des Beaux-Arts de Mulhouse
en 1982, il en sort avec une boulimie d’expression plastique.
Très à l’aise dans le dessin académique, il s’en échappe irrépressiblement
pour imposer son écriture puissante et son imaginaire sans limite.
Libre “punk-expressionniste”, Jean-Christophe Przybylski
s’intéresse à des artistes comme Bacon, Kirchner, De Kooning,
Baselitz ou Basquiat.

Jean-Christophe Przybylski s’exprime surtout en grands formats.
D’un geste puissant et rapide, d’une main énergique sans retenue,
sans calcul, il offre avec une impulsivité presque sexuelle, des scènes
picturales surprenantes, généreuses, des représentations de corps,
du couple, de l’amour, des portraits, des chimères et du désir.
Son art qu’il exerce depuis toujours a pour lui un seul but :
Faire émerger toute l’énergie de son instinct pictural.

Valérie Honnart

«Valérie Honnart est une artiste complexe, un feu sous la…peinture. Subjectile, subjective, elle semble raviver sous un ciel de toile carbonisée, de bois et de soie, la clarté fébrile d’impacts de vies qui l’ont touchée. Ainsi fait-elle de sa peinture une collision permanente de ressentis mnésiques qu’elle intériorise, infuse – des souvenirs de lumière, s’accrochent comme des phalènes à la vitre intérieure – médite et mythifie. Tout est prétexte au voyage… mais un voyage des profondeurs, un voyage d’a-pesanteur où le corps épars – ange foudroyé – tente une unique apparition.»

Esther Segal 2019

Ben Thouard

Originaire de Toulon dans le Sud-est de la France, j’ai grandit au bord de l’eau.
Issu d’une famille de six, dès mon plus jeune âge, j’ai été initié au surf par mes grand frères, ce qui a fait naître en moi un amour profond pour la mer. Ce sport est devenu une drogue qui guidera le reste de ma vie. Tout en nourrissant ma passion pour le surf, je découvrais le monde de l’art et m’inscrivais en cours de peinture. Naturellement je peignais la mer et les vagues. Ce n’est qu’à l’adolescence que je découvre la photographie en tombant par hasard sur un vieux boitier trouvé dans notre grenier. J’achète quelques films, je shoote, je rate, je re-shoote … et me découvre alors une passion incessante pour le monde de l’image fixe. C’est décidé, j’en ferai mon métier ! Mon bac en poche, je réussi a convaincre mes parents de faire une école de photo. Je pars alors pour Paris avec un boitier et un 50mm. Une première année se passe, je shoote dans tout Paris, consomme des dizaines ou des centaines de films Kodak TRI-X 400 que je développe dans ma salle de bain et que je tire à l’école. Comme assoiffé de savoir, j’apprend tout ce que je peux, je ne compte pas les heures ! Seulement cette obsession pour le surf et la mer me rattrape et me rend la vie parisienne difficile. Je quitte alors l’école en milieu de deuxième année et m’envole pour Hawaii ! Janvier 2006, j’ai 19 ans, j’atterris sur l’île de Maui, armé de mon caisson étanche fait maison (faute de moyen) et je passe 3 mois à nager, tous les jours, peu importe la météo, sur le fameux spot de Ho’okipa.

Johan Van Oeckel

In his work, Johan Van Oeckel starts from the pure form, which he then loads with information. Color is an important signifier here, because it automatically refers to a certain zeitgeist. Every work by Johan Van Oeckel says « I am » instead of « I become », because he remains faithful to the pure idea and there is no progression in it. He provides the viewer with a visual enjoyment that exists outside of any specific place or time, a universal experience. Each work is a dose of sacral geometry, a personal icon that the viewer may appropriate in all sovereignty. In his practice, Johan Van Oeckel opens up the playing field of abstraction in a broad and fascinating way. The result is a visual language that refreshes, surprises and produces new types of energizing symbols.

Annelies Vanbelle, 2021

Eddy Van Gestel

Photographer Eddy Van Gestel lives and works in Belgium and Kenya.
He gained international fame through his coffee table books:
‘A Continent in the Picture’, ‘Africa XL’, ‘To the Rhythm of the Sun, ‘Perla Nera’, ‘Pure Black’,
‘Ebony’, ‘Signs of Life’, ‘Just Imagine’, ‘Opening Doors’, ‘Just passing by’,  his 2024’s Book ‘She’ an his 2025’s book ‘Perpetuum’.

Over the years his style has become more serene and restrained, stripped of any excess, complex perspectives and difficult angles. To him photography is a quest for a magical and mysterious world, where there’s a very fine line between reality and impression. And though his pictures have that unmistakable “touch of Africa”, they exude a universal atmosphere so they transcend the ethnic photography category.
His work is defined by shapes, lines and structures, more so than by the scenery itself. Whether he is shooting portraits, wildlife, still lifes or landscapes, all his pictures have one thing in common: they draw their graphic strength from their simplicity.

Current exhibition:
House Gallery CatchArt – rue Edith Cavell 128 – 1180 Uccle
by appointment only : yann@catchart.be

VIP offer to a limited serie of artworks if you are one Catchart Member  – more info via WhatsApp 0486776830

Christelle Crokaert

Etre en contact avec la nature et pouvoir en découvrir jour après jour tous ses différents aspects m’a toujours fait me sentir en paix et cela m’a en quelque sorte donné un sentiment d ‘«appartenance».
Mon art est intrinsèquement lié à mon ressenti des éléments qui m’entourent. Mon amour pour la peinture abstraite vient très probablement de mon amour pour la nature et ses éléments.
Artiste dans l’âme, je dessine depuis mon enfance.
A 13ans, j’ai gagné un concours de dessin organisé par “Amnesty International”.
Le thème du concours était “Les gens et la société”.
Plus tard, je décide de faire des études dans le social et je deviens éducatrice spécialisée.
J’ai travaillé 8ans en psychiatrie en salle fermée à l’hôpital Jean Titeca.
Cette expérience fut très riche au niveau humain et mon âme d’artiste m’a aidée à nouer des liens particuliers et de confiance avec les patients.
Depuis très longtemps, la maladie mentale et la créativité ont été associées à l’instar d’artistes comme Van Gogh où Maupassant et le milieu psychiatrique, aussi éloigné puisse-t’il sembler de la peinture a été pour moi une réelle source d’inspiration et continue de l’être aujourd’hui. Mon dernier emploi en tant qu’éducatrice était coordinatrice d’un centre d’urgence pour demandeurs d’asile en Belgique. A l’été 2021, je décide de tout quitter afin de consacrer 100% de mon temps à mon art.

Benoit Courti

Benoit Courti est un photographe français autodidacte qui donne au noir et blanc une saveur particulière. Ses clichés, qu’il décrit avant tout comme le résultat de rencontres, véhiculent un spectre de sensations inattendues tant ils donnent à voir des atmosphères particulières. Une mise en lumière de sujets simples, de compositions minimales tout en préservant une forte dose d’expressivité et de symboliques.

Sans doute parce que Benoit est également compositeur que l’on retrouve un réel sens de l’harmonie dans son travail photographique.

Exposition « Fragments » à la V Gallery du 18/09 au 26/10
rue vanderkindere 362 à 1180 Uccle
+ d’infos sur https://catchart.be/experiences/